Le premier petit pas est le plus grand saut - partie 1

J'ai eu l'occasion de faire beaucoup de choses amusantes et passionnantes dans ma vie professionnelle. Mais quand je regarde en arrière, je réalise... que le voulais depuis si longtemps. En tant qu'architecte, j'étais prisonnier d'un processus de construction exténuant ; en tant que responsable de l'éducation dans un collège, je naviguais dans un système complexe et stratifié. Je cherchais quelque chose dont je pouvais prendre le contrôle du début à la fin. Un projet positif.

Est-ce que j'ai su tout de suite : "Je vais faire du granola" ?  Non, ça a pris des années. Je savais que je voulais "quelque chose" de différent. De préférence avec mes mains. Ma tête était déjà assez pleine.  Pendant des années, les scénarios les plus divers me sont passés par la tête, de la fabrication de meubles à l'ouverture d'une librairie avec un bar pour le petit-déjeuner. Et pendant tout ce temps, je faisais du granola, en ruminant.

Je ne pouvais pas choisir une direction à cause du stress paralysant de devoir faire un choix et de l'idée de devoir abandonner des années d'études et d'expérience. Juste pour dire : même la personne la plus craintive réussit à faire des pas.

Il y a trois moments importants qui m'ont donné un coup de pouce dans le dos :

• J'ai accepté que je peux échouer. Ce qui est une incroyable libération.

• J'ai fait en sorte que ma perspective et mes pas soient aussi petits que possible (j'y reviendrai plus tard).

• Mes deux filles sont mon miroir : "Tu dis toujours que si on a un rêve, il faut oser essayer. Il y a deux possibilités : réussir ou échouer. Et si ça ne marche pas, vous avez beaucoup appris. Je suis très attaché au principe selon lequel on montre qui on est dans ses actes et non dans ses paroles. Alors oui, si je voulais être crédible pour mes filles, je devais essayer.